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Paradis entre mer et montagnes – voyage au long de la côte du Bénin – Togo

 

– Ghana

 

Jour 1 - Arrivée à Cotonou

Arrivée et accueil à l’aéroport international Cadjehoun de Cotonou par votre guide francophone.  Transfert à l‘hôtel. Après l’installation à l’hôtel, réunion avec votre guide pour recevoir des informations détaillées concernant votre voyage.

 

Jour 2 - Cotonou – Porto Novo – Ganvié - Ouidah

Après le petit déjeuner nous quittons Cotonou, le centre économique du Bénin et siège de gouvernement pour nous diriger vers Porto Novo, la capitale officielle du pays. Comparé avec les résidences modernes et l’animation de la métropole de Cotonou, Porto Novo, qui compte 250.000 habitants environ, semble plutôt calme et provinciale. Créée au 16éme siècle par le peuple Gan, la ville doit son nom aux Portugais qui l’ont baptisée Porto Novo pour sa ressemblance avec la ville portugaise de Porto quand ils sont arrivés à Porto Novo pour y établir un comptoir de commerce. C’est sous l’administration coloniale française que la ville s’est développée pour devenir la capitale de la colonie de Dahomey. Mais, comme son port n’était pas grand, Cotonou, qui a contesté la suprématie de Porto Novo grâce à son port à mouillage en eaux profondes, est devenu la plus importante ville du Bénin. Aujourd’hui Porto Novo est une ville d’intellectuels et d’artistes. Situé au bord du lagon de Nakoué, Porto Novo se trouve à seulement 15 kilomètres de la frontière nigériane. Souvent on y voit d’étranges véhicules à deux roues: des mobylettes qui ont été «aménagées» pour transporter de l’essence de contrebande depuis le Nigéria.

Notre tour de ville nous amène au marché près duquel s’élève l’extraordinaire Mosquée colorée, un édifice imposant avec une façade multicolore. Construit à l‘origine comme une église, ce bâtiment aurait inspiré les architectes des églises colorées de Salvador de Bahia au Brésil. En tout cas, sa richesse des couleurs est inégalable. Après une promenade à travers le Grand marché nous visitons le Musée ethnographique qui possède une riche collection de masques guélédé. Un guide du musée nous accompagne et explique les coutumes et traditions des peuples béninois. Les salles sont divisées en trois thèmes : la naissance, la vie et la mort. En même temps le musée offre un aperçu profond de la religion vaudou, dont les racines se situent au Bénin, et qui a beaucoup d’adeptes dans le pays.

Nous quittons Porto Novo et nous dirigeons vers Abomey Calavi en passant par Cotonou. Nous entamons un tour en bateau sur le lac Nakoué au milieu duquel se trouve la cité lacustre de Ganvié, surnommée la Venise de l’Afrique. Cette ville de 35000 habitants environ est la plus importante cité lacustre d’Afrique. Elle fut fondée au 18e siècle par les populations Toffinou pour se protéger des rois d’Allada et d’Abomey en quête d’esclaves. Ganvié signifie „les gens qui ont atteint la paix“. Une légende raconte que le roi des Toffinou pour sauver son peuple se transforma en héron et survola le lac Nakoué à la recherche d’un lieu approprié. Soudain, il apercevit quelques petites îles dans le lac et il sut que c’était le bon endroit. Les ennemis ne pouvaient pas suivre les Toffinu sur l’eau parce qu’une tradition religieuse leur interdisait. Mais comment transporter les gens au milieu du lac ? Bon, celui qui peut se transformer en héron peut également se transformer en crocodile. C’est ce que le roi fit. Et tous les crocodiles dans le lac lui aidèrent. Les gens montèrent sur les dos des crocodiles avec les matériaux de construction afin de rejoindre le centre du lac où ils fondèrent Ganvié. Même de nos jours l'unique moyen de locomotion à Ganvié est le bateau.

Pendant notre balade en bateau nous voyons les pêcheurs lancer leurs filets. Ils sont observés attentivement par des hérons qui se reposent sur des piliers. Notre capitaine navigue à merveille et dirige le bateau à travers le marché flottant, où des femmes coiffées d’énormes chapeaux de paille vendent aux habitants tout ce qu’il faut pour vivre au village lacustre. Des casseroles en émaille multicolores qu’elles transportent sur leurs pirogues tiennent des plats de viande ou de poisson chaud qu’elles mettent en vente; de grands plats creux en plastique sont remplis de fruits exotiques et de légumes ; le bois de feu vendu en paquets s’arrache particulièrement A Ganvié il y a des restaurants et hôtels, un bureau de  poste, un dispensaire et des écoles. Il y a même une station de service très particulière qui fournit de l’eau potable aux gens d’un puits profond.

Ensuite nous continuons notre voyage vers Ouidah, où nous nous installons dans un hôtel charmant au bord de la mer.

 

                

 

Jour 3 - Ouidah – Grand Popo

La matinée est consacrée à l’histoire d’esclavage. C’est avec l’arrivée de la flotte portugaise sur les rives du Bénin à la fin du 15ème siècle que commence la traite négrière. Les esclaves avaient souvent comme point de départ le nord de l’actuel Bénin mais aussi les pays voisins comme la Nigéria. Ils étaient rassemblés sur la place des enchères, surnommé  place Chacha, pour y être vendus aux marchands d’esclaves européens. Cette place se trouve devant l’ancienne maison du fameux négrier Francisco Felix de Souza, connu par les Dahoméens sous le nom de Chacha. Ce trafiquant d’esclaves et légendaire tombeur de femmes brésilien qui vivait au temps du roi dahoméen Guézo est le personnage principal dans le roman Le Vice-roi de Ouidah de Bruce Chatwin. Son histoire inspira le personnage de Francisco Manoel da Silva dans le film Cobra Verde de Werner Herzog avec Klaus Kinski dans le rôle principal. En attendant leur embarquement dans les bateaux qui les emmenaient vers le Nouveau Monde les esclaves étaient gardés dans des cases ou entrepôts sans fenêtres dans des conditions inhumaines. Puis, ils parcouraient les quelques kilomètres qui les séparaient de la plage. C’était leur dernière marche sur le sol africain. Ils montaient dans des canots et, ensuite, étaient embarqués sur les larges vaisseaux négrier. Longue de 3156 mètres la Route de l’Esclave est le chemin qu’empruntaient les esclaves. Aujourd’hui nous marchons aussi sur  le même chemin pour mieux comprendre l’histoire de l’esclavage. Elle est bordée de nombreux statues et lieux commémoratifs. Nous apercevons l’Arbre de l’Oublie où les esclaves devaient accomplir un rituel. Ils devaient tourner autour de l’arbre plusieurs fois afin d’oublier complètement leur identité africaine. Ils devaient également tourner trois fois autour l’Arbre du Retour afin d’assurer le retour de leurs âmes en terre africaine après leur mort. Situé sous l’actuel Mémorial de Zoungbodji érigé en 1992  une fosse commune dans laquelle les morts mais aussi les gens faibles étaient jetés, est particulièrement bouleversante. Ce site nous rappelle ces tragédies. Sur la plage, à l’endroit où se termine la Route de l'Esclave, s’élève la Porte du Non-Retour, construite par l’UNESCO également en 1992 et inaugurée en 1995.  C’est un mémorial en forme d‘arche qui est décoré avec des bas-reliefs qui représentent des esclaves enchaînés. Ce monument symbolise le désespoir des gens qui sont arrivés à cet endroit sachant qu’ils ne reverraient plus jamais leur pays. Mais il est aussi  un symbole de la tolérance, de la compréhension mutuelle  et de la coexistence pacifique de tous les peuples et races.

Ouidah n’est pas seulement un lieu avec un patrimoine historique important mais la ville est aussi un centre religieux. La ville est considérée comme le berceau du culte vaudou! Chaque année le 10 janvier, le peuple célèbre la plus grande fête du Vaudou au monde. Les dévots arrivent du monde entier pour vénérer leurs dieux et esprits et apporter des sacrifices. Nous visitons aussi le dieu-serpent Dangbé qui est vénéré dans la région de Ouidah, et auquel le Temple des Pythons est consacré. Ici vous pouvez vous faire photographier avec un python autour du cou. Cela ne peux que vous assurer du bonheur, de la puissance et de la fertilité !

La visite de la Forêt sacrée, consacrée au roi Kpassé, fondateur de la ville, parachève notre programme. Une légende raconte qu’un jour  ce roi  disparut dans la forêt où il se transforma en arbre iroko. C’est pour cette raison que cet arbre est sacré. Au milieu d’irokos géants de nombreuses statues sont dressées qui représentent les dieux les plus importants du vaudou. C’est la seule forêt sacrée dans la région où des personnes non-initiées sont admises.

Dans l’après-midi nous partons pour Grand Popo où nous assistons une cérémonie vaudou, le Zangbeto. Surnommé le gardien de la nuit, le Zangbeto est un esprit vaudou qui est chargé de maintenir l’ordre au village et d’éloigner les mauvais esprits. Il appartient à une société secrète, et il est strictement interdit aux non-initiés d’entrer dans leurs temples. Avant de sortir la nuit, le Zangbeto danse accompagné de ses initiés qui jouent de la musique. Cet esprit mystérieux est caché sous un costume de paille, il danse au rythme des tam-tams tournant sur lui-même, et cet après-midi il a quelques surprises pour nous ! Soyez prêts à être captivé par ce spectacle extraordinaire!

 

Jour 4 - Grand Popo – Lomé

Après le petit déjeuner nous partons pour franchir la frontière togolaise. Après les formalités nous nous dirigeons vers Glidji, une petite ville où le peuple des Gan s’est installé. A Glidji nous allons assister à l’audience avec le chef local, le roi Gê–Fioga Sèdegbe  Foli-Bebe XV. Le roi n’a pas de pouvoir politique, mais il est très respecté par ses sujets et considéré comme leader spirituel d’environ 350.000 Gan. Il a un rôle de transmission de la tradition, de médiateur au sein de la population, de conseiller et d’autorité morale auprès des politiques. Gê–Fioga Sèdegbe  Foli-Bebe XV, qui a fait ses études en France, est devenu roi en 1997. Avant il a travaillé comme ingénieur en France et au Bénin. Il va nous montrer sa riche collection d’insignes y compris un bâton qui a été offert à son aïeul Fio Agbanon I de la part de la reine Victoria lors de l’abolition de l’esclavage.

Près de Glidji, se trouve Togoville, un lieu d’un patrimoine historique important. Cette ville est située au bord du Lac Togo, une lagune très peu profonde. En 1884 le traité instaurant le protectorat allemand sur le Togo fut signé à Togoville par le roi Mlapa III et le représentant de l’Empire allemand Gustav Nachtigal. Nous allons à Togoville en traversant le Lac Togo en pirogue qui part depuis la plage de l’hôtel. Près des rives du lac s’élève la cathédrale Notre Dame du Lac Togo qui a été construite en 1910 par les Allemands. Nous visitons l’église imposante, décorée avec des jolies peintures sur les fenêtres, qui représentent l’histoire de saints africains. En1940 la Vierge Marie serait apparue à une fille animiste sur le lac. C’est  pour cette raison que le pape Jean-Paul II est venu à Togoville en 1985 célébrant une messe en souvenir de ce miracle. Une chapelle construite en 1973 et une pirogue de ciment devant l’église commémorent également cette apparition. En face de l’église se trouve un puits creusé en 1910 pour fournir l’eau utilisée pour la construction de la cathédrale.

Togoville est divisé en un quartier chrétien et un quartier animiste. De la cathédrale nous nous dirigeons vers le quartier animiste en passant devant le monument qui symbolise l’amitié entre le peuple togolais et le peuple allemand.  On y voit des fétiches et des sanctuaires devant beaucoup de maisons et sur les places publiques du village. Sur la place centrale se dresse un kapokier géant qui sert comme lieu de palavres. Nous allons visiter aussi la prêtresse vaudou la plus influante du village,  Maman Kponou XIV, qui célèbre pour nous une cérémonie d’accueil. Pour pouvoir assister à ce rituel nous devons mettre des pagnes et enlever nos bijoux et montres. Après nous nous agenouillons auprès de son fétiche pour demander d’être admis dans son temple. Maman Kponou XIV est également la gardienne de la forêt sacrée interdite aux non-initiés. Cette femme intéressante et charismatique, qui répand une puissance particulière et la sagesse, nous explique ses devoirs en tant que prêtresse vaudou d’une manière très impressionnante. C’est du vaudou authentique !

Après notre excursion à Togoville nous nous dirigeons vers Lomé, la dernière étape de notre voyage. Après l’installation à l’hôtel vous pouvez vous baigner dans la mer ou reposer sur la plage.

 

Jour 5 - Lomé

Après le petit déjeuner nous visitons la ville de Lomé. Fondée au 18ème siècle par les Ewé la ville devint la capitale de l’administration allemande en 1897. La ville doit son charme à sa situation géographique dans le Golfe de Guinée et quelques bâtiments du style colonial bien préservés. Nous visitons le Grand Marché, un des plus grands marchés de l’Afrique de l’Ouest, au milieu duquel s’élève majestueusement la cathédrale du style néogothique. Dans les années 70 et 80 les fameuses « nanas-benz », des commerçantes excellentes qui ont fait fortune dans la distribution du wax hollandais ont dominé le marché de Lomé. Elles doivent leur nom à la marque des voitures qu’elles ont achetées de préférence. Le Musée national abrite une collection d’objets d’art et de culte. Nous terminons la visite de la ville au marché des féticheurs à Akodessewa. Vous y trouvez toute la pharmacopée traditionnelle africaine etles ingrédients pour des médicaments contre toutes sortes de maladies. Sur les tables des vendeurs s’entassent des crânes de singes, des peaux de serpents et caméléons en poudre, on y voit également des oiseaux desséchés, des os et têtes de chacals et des peaux de léopards. Un initié au culte vaudou peut bénir votre fétiche personnel, mais attention : les tarifs ne sont pas fixes, ils sont déterminés par des cauris, qu’on lance comme des dés, et dont la position sera interprétée après….. mais hélas, jamais en votre faveur!

Dans l’après-midi nous rentrons à l’hôtel au bord de la mer où nous pouvons profiter d’une baignade dans la mer ou d’une promenade sur la plage.

 

Jour 6 - Lomé – Kloto

Après le petit déjeuner nous quittons Lomé et ses jolies plages pour nous rendre dans les montagnes togolaises situées près de la côte. En cours de route nous passons le Mont Agou, à 986 mètres la plus haute montagne du Togo. Tout au long de la route nous longeons de nombreuses plantations de teck. Le teck a été introduit au Togo par les colons allemands. Après deux heures de route goudronnée nous arrivons à la ville de Kpalimé, au centre de laquelle s‘élève l’imposante église catholique. A partir de Kpalimé la route serpente entre les montagnes couvertes d’une forêt tropicale luxuriante. Vers midi nous arrivons à Kloto, situé à 3 heures de route environ de la capitale. Nous nous installons dans notre campement simple, construit par les Allemands comme hôpital, et qu’un commerçant libanais a acheté pour le transformer en auberge. Dans l’après-midi nous allons faire une randonnée à travers la forêt pluviale jusqu’au village de Kouma Konda. Un guide expérimenté nous explique les plantes tropicales et leur usage en médicine traditionnelle, ainsi que leur usage cosmétique et alimentaire. Les écorces et fleurs de plusieurs arbres tropicaux sont transformées en couleurs naturelles utilisées par les artistes que nous rencontrerons à Kouma Konda. Outre le cacao, le café, le gombo, le teck, le kolatier, l’arbre à pain, et le calébassier nous verrons le palmier à huile, dont l’importance nous est expliquée par le guide. On tire de l’arbre deux huiles, et il est utilisé pour la fabrication  de savon, de rhum, et de bois de feu. Pendant notre promenade nous montons sur une colline d’où s’ouvre une vue spectaculaire sur les montagnes de l’Akwapim au Ghana, une chaine de montagnes qui s’étend du sud-est du Ghana et sud-est du Togo vers le nord, jusqu’au Bénin. Par temps clair on peut voir d'ici le Lac Volta.

Le soir nous assistons à un spectacle de danses locales qui présente comme attraction principale un mangeur de feu. Soyez surpris!

 

              
 

 

Jour 7 - Kloto – Wli

Le matin nous franchissons la frontière ghanéenne  qui se trouve à quelques kilomètres de Kloto. Nous nous arrêtons au pied du Mont Afadjato, à 885 mètres la plus haute montagne du Ghana pour faire une randonnée. Depuis 1998 la région est protégée, un projet qui est soutenu par le gouvernement hollandais. Accompagnés d’un guide local vous faites une randonnée de deux heures environ sur un bon sentier qui mène au sommet d’où vous aurez une vue panoramique splendide. La réserve abrite quelques espèces de mammifères y compris des duikers et des colobes ainsi que plus de 100 espèces de papillons et 90 espèces d’oiseaux.

Ensuite nous continuons notre voyage vers le petit village de Wli, où se situe une chute d’eau du même nom. La chute est formée par la rivière de montagne Agumatsa, c’est pour cela qu’elle est également nommée la chute d’ Agumatsa. Située tout près de la frontière togolaise la chute de Wli est considérée par les villageois comme la plus haute chute d’eau de l’Afrique de l’Ouest. Même si cette estimation paraît un peu exagérée, il s’agit probablement de la plus haute chute du Ghana. Il est difficile de savoir car sa hauteur est évaluée à des chiffres variant de 20 m à 600 m ! L’estimation la plus probable est que la rivière forme quelques cascades sur le territoire togolais avant de tomber d’environ 60 mètres du côté ghanéen. Les parois rocheuses de la chute sont couvertes de milliers de chauves-souris. Un joli sentier longe la rivière et mène à la chute. Pour y arriver nous franchissons neuf ponts en bois qui enjambent le cours d’eau serpentant entre les arbres géants de la forêt. Dans l’après-midi, lorsque le soleil éclaire le rideau d’eau un très joli arc-en-ciel se forme au-dessus de la piscine naturelle. C’est le moment idéal pour prendre de superbes photos. On peut se baigner dans la piscine, mais selon la saison, l’eau n’est pas très profonde. Mais c’est quand-même un bon rafraîchissement !

 

Jour 8 - Wli – Tafi Atome – Lagon de Keta

Aujourd’hui nous quittons les montagnes du Ghana et la Région de la Volta. En cours de route, nous visitons un autre site incontournable: le Sanctuaire des singes de Tafi Atome. Ce projet d’écotourisme, initié par le Peace Corps en 1993 pour protéger les singes Mona de la région des braconniers, a été mis en place par la communauté de Tafi Atome. Selon la légende, les ancêtres des actuels villageois venus à Tafi Atome de la région de Brong Ahafo il y a 200 ans, ont apporté des fétiches pour les singes et les tortues qui vivent ici. Grâce à cette croyance les animaux ont longtemps été protégés mais comme beaucoup de gens se sont détournés de leurs croyances et coutumes traditionnels, ils ont commencé à tuer et à manger les primates. La population des singes a ainsi beaucoup diminuée. Le projet semble être un succès car au cours de ces dernières années, la population des singes a considérablement augmenté et compte aujourd’hui autour de 350 animaux qui se divisent en quatre groupes. Accompagnés d’un guide local nous visitons la forêt à la recherche des singes.

Ensuite, nous retournons vers la côte en passant par Ho et Sogakope. La lagune de Keta qui s’étend sur une longueur de 40 kilomètres et une largeur de  8 kilomètres est la plus grande lagune du Ghana. Elle est séparée de l’océan animé seulement par une langue de sable étroite. L’eau saumâtre de la lagune est riche en poissons, ses rives et ses îlots abritent beaucoup d‘oiseaux, ce qui la rend idéale pour les pêcheurs et les amoureux des oiseaux! La situation géographique de la ville de Keta a attiré l’attention des commerçants européens, qui ont fondé des comptoirs de commerce ici pendant plusieurs siècles. Les Danois ont été parmi les premiers blancs à venir à Keta. Pour protéger leurs intérêts dans la région, ils ont construit le château de Prinzenstein en 1784 dont les vestiges subsistent encore aujourd'hui. Mais cette situation avantageuse implique aussi un revers de la médaille: les inondations sont fréquentes à Keta.

Terminez la journée par une baignade rafraîchissante dans le Golfe de Guinée.

 

 

Jour 9 - Keta Lagune – Anomabo

L’embouchure de la Volta, le plus long fleuve du Ghana, se situe tout près de Keta. La Volta forme un vaste delta avec des îles et des bancs de sable avant de se jeter dans l’Atlantique. Le matin, avant le départ, nous faisons une balade en bateau idyllique sur le fleuve entre Anyanui et Ada Foah. Des forêts de mangroves bordent les rives, peuplées d’un grand nombre d’oiseaux migrateurs qui hivernent dans cette région.

Après la promenade nous partons pour Anomabo en passant par Tema, le plus grand port du Ghana, et Accra, la capitale. Tout près d’Anomabo nous traversons les villages voisins de Kormantse-Abandze, autrefois un important centre commercial pour les Hollandais et les Anglais. Le Fort Amsterdam, nommé aussi Fort Cormantin, s’élève majestueusement sur Abandze. Du château, construit en 1631, il ne reste plus que des vestiges.Il faut grimper un peu pour arriver tout en haut, mais le paysage en vaut la peine. Vous serez époustouflés par la vue panoramique qui s’ouvre sur le village de pêcheurs et l’océan. A leur arrivée au village, les Anglais ont enlevé un jeune homme en utilisant une ruse. Ils l’ont enivré pour l’embarquer facilement sur le bateau en direction de l’Angleterre. Les Anglais, ayant besoin d’un interprète, lui ont enseigné l’anglais et ensuite l’ont ramené dans son village natal où il était utilisé comme traducteur. Beaucoup d’habitants de Kormantse ont été embarqués comme esclaves vers les îles des Caraïbes. Même Louis Armstrong aurait retracé ses ancêtres jusqu’ici. Il a visité le village en1956.

A  Anomabo nous nous installons dans un hôtel charmant situé directement au bord de la mer.

 

                 

 

Jour 10 - Anomabo – Excursion d’une demie journée à Cape Coast et option de

visiter le Parc National de Kakum

La ville de Cape Coast que nous découvrons aujourd’hui, est située à 15 kilomètres d’Anomabo. Nous visitons la ville et sa forteresse imposante de Cape Coast Castle.

Existant déjà avant l’arrivée des Européens Cape Coast possède une longue histoire. Jusqu’en 1876 la cité côtière a été la capitalede la colonie britannique de la Côte de l’Or. Après la capitale a été transférée de Cape Coast à Accra par les Britanniques. Aujourd’hui Cape Coast est le chef-lieu de la Région Centrale, et la ville est connue comme la première ville universitaire du Ghana.

Le Cape Coast Castle s’élève majestueusement sur l’océan Atlantique. Après la fin de sa construction, le château a été âprement disputé entre les nations européennes pour être conquis finalement par les Anglais pendant la guerre anglo-hollandaise de 1664-65.  Le fort a été reconstruit et agrandit par le Comité des Marchands  à la fin du 18ème siècle et en 1844, il est devenu le siège du gouvernement colonial de la Côte de l’Or britannique.La ville, alors l'un des ports des plus importants de l'époque, doit son importance à sa position de carrefour entre la route maritime empruntée par les Européens et la route terrestre des caravanes venant du Sahel. Au début l’or, l’ivoire, les épices et le café étaient échangés contre la munition, le tabac, le rhum et des objets en métal. Au 16ième siècle le commerce de la « marchandise humaine » a remplacé celui de l'or comme attraction majeure et le château de Cape Coast y a joué un rôle triste.

Il est difficile pour nous d'imaginer les faits qui nous sont présentés au cours de notre visite. On suppose que 60 millions d’Africains ont embarquées en direction du Nouveau Monde. Probablement seulement un tiers des femmes, hommes et enfants, enchaînés pour le transport et gardés sur les bateaux dans des conditions inhumaines y est arrivé vivant. Avant d’être transportés en barque jusqu'aux négriers ancrés au large, ils étaient emprisonnés dans des petites chambres souterraines, des centaines d’Africains stockés dans des cellules sans lumière, sans vêtements ou air fraîche, mal nourri et sans accès à l’eau potable. L’histoire douloureuse des esclaves est bien documentée dans un musée que nous visitons pendant le tour du château. La cour du fort abrite plusieurs tombeaux, où reposent l’ancien gouverneur MacLean et son épouse Leticia Landon ainsi que Philip Kwakwe, le premier pasteur anglican d’origine africaine à Cape Coast.  Comme à Elmina il y a beaucoup decanons braqués sur la mer.

Profondément touchés par ce que nous avons vu, nous retournons à Anomabo où vous aurez le temps de vous reposer au bord de la mer ou visiter, à votre propre initiative, les vestiges du château d’Anomabo, situés près de notre hôtel. Le Fort William, une forteresse britannique, a joué un rôle triste dans l’histoire de l’esclavage. Souvent plusieurs navires ont ancré en même temps à proximité du château pour embarquer leur marchandise humaine essentiellement destinée aux îles Vierges.

Les participants de l’excursion facultative continuent vers le Parc National de Kakum, situé à 35 kilomètres au nord de Cape Coast. Créé en 1990 le parc dispose d’une excellente infrastructure touristique. Cette zone de conservation d’une superficie de 350 km² abrite 40 espèces de mammifères, notamment une population d’environ 200 éléphants des forêts, des buffles des forêts, des bongos et des hylochères, tous classés comme espèces très rares. L’avifaune du site est aussi particulièrement riche. On y a repéré approximativement 266 espèces d’oiseaux, huit d’entre eux sont en danger d’extinction comme  la pintade à poitrine blanche et le calao à joues brunes.

Le parc est renommé pour son Canopy Walkway, un parcours aventure particulier ponctué de sept ponts suspendus qui traversent à une quarantaine de mètres de hauteur la canopée. Les visiteurs ont une vue à couper le souffle sur la végétation et la faune unique du parc. Chaque pont aboutit sur une plateforme où on peut se reposer et admirer la forêt pluviale avec ses arbres gigantesques. Cependant, le franchissement de la passerelle branlante peut être une épreuve pour certains, mais il est sans risque, car  le réseau de ponts d’une longueur de 350 mètres est bien sécurisé et nous sommes accompagnés d’un guide expérimenté. Celui qui préfère de rester en bas peut faire une promenade dans la forêt. Un guide fort de connaissances en botanique vous accompagnera et vous expliquera les plantes tropicales et leur usage en médicine traditionnelle et pharmacopée.

Retour à Anomabo vers le soir.

 

Jour 11 - Anomabo – Ankobra Beach

Aujourd’hui nous nous dirigeons vers  Ankobra Beach, une plage splendide près de la ville d‘Axim. En cours de route nous visitons la ruine du château fort de Groß-Friedrichsburg, une ancienne forteresse brandebourg-prussienne située dans le petit village de pêcheurs de Prince’s Town, nommé également  Princess Town ou en langue Akan Prisi. Ce site se trouve tout près du Cape Three Points, le point le plus au sud du Ghana. Depuis la plage s’ouvre une vue fantastique sur le cap. Prince’s Town est joliment situé au bord d’une lagune bordée de mangroves. Le château s’élève majestueusement sur le village. C’est l’une des deux forteresses allemandes au Ghana. Elle a été érigée en 1683 comme comptoir de commerce de la Compagnie du commerce d’Afrique brandebourgeoise, responsable du commerce sur la Côte de l’Or entre 1682 et 1732. Quand les Brandebourgeois, entre-temps annexés par les Prussiens, se sont retirés de l’actuel Ghana en 1717, ils ont confié le château au chef local John Konneh, qui a transformé Prince’s Town en centre de contrebande. En 1724 les Hollandais ont pu conquérir le château. Accompagnés par le concierge et guide Joseph, qui nous raconte des histoires intéressantes sur le château, nous visitons les vestiges bien préservés.

Dans l’après-midi nous arrivons à notre hôtel fantastique directement sur la plage d‘Ankobra Beach. Situé près de l’embouchure du fleuve Ankobra, cet hôtel nous offre une ambiance de repos et de bien-être. Les cases rondes spacieuses meublées de bon goût, l’excellent restaurant, le service professionnel et – last but not least – la plage de rêve bordée de cocotiers font de notre séjour une expérience inoubliable.

           

Jour 12 - Ankobra – excursion à Beyin et Parc National d‘Ankasa

Aujourd’hui nous faisons une excursion à Beyin et au Parc National d’ Ankasa-Nini-Suhien. Le petit village de pêcheurs de Beyin est notre point de départ pour découvrir le village lacustre de Nzulezo. Ici, nous nous dirigeons vers le quai d’embarquement  pour monter dans une pirogue qui nous emmène vers le village lacustre en passant par un canal, construit récemment avec le support du gouvernement hollandais et par la lagune d‘Amansuri. Cette excursion nous permet de traverser des forêts de raphia et, à certains endroits, une jungle dense et luxuriante, jusqu’au point où le canal offre l’accès à la vaste  lagune. De loin on aperçoit le village de 500 âmes qui s’élève sur l’eau. Après une heure de balade, nous arrivons à  Nzulezo, bâti entièrement sur pilotis. Le village consiste en une « rue principale » à partir de laquelle on peut bifurquer à gauche et à droite vers les maisons.  Comme matériau de construction ils utilisent le palmier raphia. Personne ne sait exactement pourquoi les fondateurs du village se sont installés ici. De nombreuses légendes circulent à ce sujet. Très probablement les fondateurs se sont installés sur l’eau pour se protéger de leurs ennemis.

Après notre visite au village lacustre nous continuons notre excursion vers le Parc National d’Ankasa-Nini-Suhien, situé tout près de la frontière ivoirienne. Le parc couvre une superficie totale de 510 km² dont 175 km² composés d’une forêt tropicale primaire, la plus grande et la mieux préservée de tout le Ghana. Cette réserve intouchée abrite des éléphants des forêts, des hylochères, de différentes espèces d’antilopes et de primates ainsi qu’un grand nombre d’oiseaux de la forêt. Pour les amoureux d’oiseaux il y a des sorties spéciales. Les sites les plus intéressants du parc sont la soi-disant cathédrale de bambou et le „Big Tree“, un arbre énorme. Située à 8 kilomètres de l’entrée du parc la cathédrale de bambou,un impressionnant tunnel formé par de nombreuses plantes bambous, ressemblant à une voûte gothique. Le „Big Tree“ mesure 12 mètres de diamètre et 60 mètres de hauteur. Il est considéré comme le plus grand arbre de l’Afrique de l’Ouest. Nous faisons une randonnée dans le parc pour découvrir tous ces merveilles de la nature.

Vers la fin de l’après-midi nous retournons à Ankobra Beach.

 

                

 

Jour 13 - Ankobra Beach – Busua

Nous nous dirigeons vers l’est pour visiter les trois villages idylliques de Busua, Butre et Dixcove. Outre l’importance historique de la région, on trouve ici les plus belles plages du Ghana. Nous commençons notre visite par Butre, un petit village de pêcheurs de 400 habitants environ, presque tous issus du groupe ethnique Ahanta. Nous montons jusqu’aux ruines du château fort de  Battensteyn, ancienne forteresse hollandaise, d’où s’ouvre une vue panoramique spectaculaire sur la mer, l’embouchure de la rivière Butre et les collines boisées qui dominent le village. Le château a été construit en 1656, la même année que le traité de Butre a été signé  qui réglait la question de la souveraineté des Pays Bas et de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales sur le village et toute la région Ahanta qui est finalement devenue protectorat hollandais. Ils sont restés sur la Côte de l’Or jusqu‘en 1872.

Ensuite nous faisons une promenade en pirogue idyllique dans l’estuaire bordée de forêts de mangroves. Outre de nombreux oiseaux y compris les martins pêcheurs, une variété d’espèces d’hérons et autres espèces d’oiseaux aquatique nous pouvons voir des écrevisses et des poissons-grenouilles. Peut-être nous pouvons même rencontrer des crocodiles !

Dans l’après-midi vous aurez l’occasion de faire une promenade d’une demie heure environ à Dixcove. Le sentier vous mène à travers des plantations de palmiers à huile et aboutit au Fort Metal Cross, une forteresse britannique, construite en 1692 qui s’élève sur le port de pêche pittoresque de Dixcove. Ce château imposant est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Dixcove, un village de 1000 âmes, est pratiquement intouchée par le tourisme et vit de la pêche.

 

Jour 14 - Busua – Elmina

Tout près de Busua se trouve le Cape Three Points, le point le plus au sud du Ghana. Le matin nous partons sur une piste pour une découverte de cette région. Nous traverserons des vastes plantations de caoutchouc et de palmier à huile, qui ont été fondées par le premier président du Ghana, Kwame Nkrumah.  Au Cape Three Points s’élève un phare solitaire, construit en 1925, qui offre une vue panoramique spectaculaire. Le gardien du phare nous explique son travail et nous montre l’édifice qui fonctionne à l’énergie solaire. Nous allons voir les vestiges d’un premier phare, bâti en 1875. Entre Juillet et Novembre on peut observer des dauphins. La meilleure période pour voir des baleines sur leur route de migration est entre Août et Février. Accompagnés d’un guide local nous faisons une promenade de deux heures environ dans la forêt tropicale du Cape Three Points Forest Reserve pour y découvrir un grand nombre de plantes et les primates qui vivent dans la forêt.

Ensuite, nous poursuivons notre voyage vers Elmina, où nous arrivons dans l‘après-midi.

 

Jour 15 - Elmina – Accra

Située joliment dans la baie d’Edina, la ville d’Elmina qui compte 25.000 habitants environ, a été le premier lieu au Ghana visité par les Européens à la fin du 15ème siècle. Ce sont les Portugais qui sont venus s’installer les premiers pour protéger leurs intérêts dans le commerce de l’or et de l’ivoire. En 1482/3  ils ont construit le château São Jorge da Mina servant de comptoir de commerce. Après la découverte de l’Amérique ce comptoir de commerce et station de ravitaillement pour les bateaux de passage au Nouveau Monde a été utilisé comme prison pour garder les esclaves, la traite négrière ayant remplacé le commerce de l’or comme commerce principal. En 1637 São Jorge da Mina ou Elmina Castle, comme le château s’appelle aujourd’hui, a été conquis par les Hollandais et élargi par la suite.

La matinée est consacrée à la découverte d’Elmina. Nous nous dirigeons vers le château connu comme Elmina Castle, qui est comme le château de Cape Coast inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1972. Nous pénétrons dans la cour du château par un pont-levis qui ouvre le passage à l’intérieur au-dessus du fossé encerclant le bâtiment. Sur notre droite nous apercevons tout de suite une porte au-dessus de laquelle on voit une tête de mort. Notre guide va nous expliquer que c’est la porte d’entrée d’une cellule où ont été emprisonnés les esclaves récalcitrants. Aucun d’eux n’en est jamais sorti vivant. Nous commençons notre visite par les donjons séparés pour les hommes et pour les femmes. La porte de non-retour est particulièrement angoissante : C’est par une petite ouverture dans le mur que les esclaves ont quitté le château pour être embarqués sur les bateaux qui les emmenaient vers les Amériques, loin de leur pays. Les étages supérieurs du château abritaient les chambres des officiers, la cuisine et tout en haut du bâtiment les appartements du gouverneur. 

Il est difficile pour nous d'imaginer la cruauté avec laquelle les Hollandais traitaient les esclaves qui étaient incarcérés dans les donjons dans des conditions inhumaines tandis que les colons mangeaient des repas opulents et faisaient des fêtes somptueuses. Un psaume gravé au-dessus de la porte de la chapelle vantant la bonté semble se moquer des pauvres victimes. Partout on voit des canons menaçants braqués sur l’océan, ils montrent que le danger venait plus de la mer que de la terre.

Ensuite continuons notre visite de la ville. En face du château, sur la rivière Benya, qui se jette dans la mer à Elmina, se trouve le port de pêche pittoresque de la ville. Des centaines de pirogues colorées et décorées avec des drapeaux multicolores sont ancrées au port. Elles semblent d’être encastrées tellement elles sont près l’une de l’autre. Le pont à travers la rivière vous offre une vue fantastique sur le port animé. Le matin, quand les pêcheurs reviennent de la mer avec leurs prises, une foule les attend sur le pont pour les saluer. Les prises sont débarquées immédiatement et vendues au marché aux poissons. Elmina est un véritable feu d’artifice pour les sens: des vendeurs qui crient et qui gesticulent, des pirogues colorés sur la mer, l’odeur forte de poisson dans l’air. Avec un goût de sel marin sur les lèvres vous vous frayez un chemin à travers la foule qui vous pousse et vous bouscule. Des femmes portent sur leurs têtes des plats creux énormes remplis de barracudas, de sardines et crevettes qu’elles vendent au marché aux poissons. Le chantier naval est un important site de construction de pirogues où on peut regarder les ouvriers travailler.

Sur la colline en face du château São Jorge da Mina s‘élève São Jago da Mina, autre forteresse construite par les Hollandais et nommé Conraadsburg. De là une vue panoramique s’ouvre sur le port de pêche animé, la mer mousseuse et la  forteresse majestueuse d’Elmina Castle.

Après le déjeuner nous continuons vers Accra où nous arriverons vers le soir.

 

                

 

Jour 16 - Accra – Vol de retour

Après le petit déjeuner nous allons à découvrir Accra, la capitale du Ghana qui se trouve à une heure de route d’Aburi. Sise sur le Golfe de Guinée Accra est la ville la plus peuplée du pays avec presque deux millions d’habitants. Elle a été fondé au 15ème siècle par les Ga, l’ethnie encore aujourd'hui dominante dans la région d’Accra. Les Ga ont établi le contact avec les Portugais à leur arrivée au Ghana vers la fin du 15ème siècle. Les Portugais, initialement venus pour faire du commerce d’or et d’épices se sont rapidement tournés vers la très lucrative traite des noirs. Par la suite   d’autres européens ont surgi, notamment les Hollandais, Suédois, Danois et les Anglais qui ont tous bâti des forts pour la traite négrière dans la région de l’actuel Accra. Le premier château, Fort Ussher, a été construit en 1650 par les Hollandais et devenu plus tard la propriété des Anglais. En 1657 la construction de Fort Christiansborg connu également comme Fort Osu, a été commencé par Suédois et puis terminé par les Danois et en 1663 James Fort a été fondé par les Anglais. Les trois châteaux sont toujours bien préservés, mais seulement Fort Ussher peut être visité. Les deux autres sont interdit au public, le château de Christiansborg étant le siège du président et Fort James servant comme prison.

Aujourd’hui nous visitons la capitale du Ghana. Nous commençons par la Place de l’Indépendance dominée par une arche imposante qui est décorée à son sommet de quatre grandes étoiles noires orientées aux quatre points cardinaux, symboles de la liberté et la justice. Ce monument impressionnant a été construit lors de l’indépendance du pays en 1957. Il se trouve en face d’une grande place de cérémonies qui peut contenir facilement 30.000 personnes. Ensuite nous continuons notre itinéraireen allant vers l'ouestoù nous apercevons à notre gauche le Mémorial de Kwame Nkrumah. Inauguré en 1992, le lieu du dernier repos du premier président du pays est situé dans un joli parc. Le mémorial se trouvedirectement en face de l’ancienne Maison du Parlement maintenant connu sous le nom de la Commission des droits de l'homme et la justice administrative. Nous longeons la rue High Street en passant par la Cathédrale de la Sainte-Trinité et les murs impressionnants de la forteresse Ussher et de Fort James pour rejoindre James Town, le plus ancien quartier d’Accra. James Town est un des plus pittoresques quartiers de la capitale avec ses immeubles bas coloniaux qui  caractérisent la physionomie du quartier et son port de pêche très animé où l’on peut voir de petits bateaux apporter la pêche du jour. L’emblème du quartier c’est le phare de James Town, avec ses 30 mètres d’hauteur bien visible de loin. Nous terminons notre visite de la capitale au Musée National qui contient des oeuvres d’art historiques et culturelles du Ghana et de l’Afrique de l’Ouest. Les expositions culturelles comprennent les vêtements, les trônes, les sculptures, peintures, poteries, et une variété d’instruments et outils utilisés dans divers rituels. Il y a aussi une exposition fascinante de l’histoire de la monnaie ghanéenne.

L’après-midi est libre pour faire vos derniers achats ou pour vous détendre au bord de la mer. Vers le soir, transfert à l’aéroport.

 

NB: Vero Tours se réserve le droit de rectification de l’itinéraire selon le déroulement du facteur temps  et en fonction de la disponibilité des hébergements.

 

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